jeudi 31 octobre 2013

Le Malade imaginaire

Le Malade imaginaire
Molière

      Commentaires et Impressions :

  Cette pièce est assez drôle, mais excessivement proche des Fourberies de Scapin. Pour commencer, des personnages se retrouvent dans les deux oeuvres (on mentionnera Argan/Argante par exemple). D'autres jouent le même rôle dans les deux pièces mais n'ont pas le même nom (on citera Toinette, la servante dans le Malade imaginaire, qui pourrait très bien être Scapin dans les Fourberies).
  On retrouve aussi des similitudes dans l'histoire. Des enfants désobéissants (fils ou fille), des servants traître se rebellant contre des pères naïfs se faisant avoir par un peu n'importe qui.
  Et enfin, plus qu'une similitude, une copie. En effet, la scène 5 de l'acte premier du Malade imaginaire semble directement tiré de la scène 4 du premier acte des fourberies (Cf. ci-dessous).
  Dans l'ensemble, je suis donc assez déçu de cette lecture car trop semblable aux fourberies de Scapin.


      Fourberies de Scapin : (Acte 1, scène 4)

  Scapin. Non, je suis sûr qu'il ne le fera pas.
Argante. Je l'y forcerai bien.
          S. Il ne le fera pas, vous dis-je.
          A. Il le fera, ou je le déshériterai.
          S. Vous ?
          A. Moi.
          S. Bon.
          A. Comment, bon ?
          S. Vous ne le déshériterez point.
          A. Je ne le déshériterai pas ?
          S. Non.
          A. Non ?
          S. Non.
          A. Ouais ! voici qui est plaisant. Je ne déshériterai point mon fils ?
          S. Non, vous dis-je.
          A. Qui m'en empêchera ?
          S. Vous même.
          A. Moi ?
          S. Oui. Vous n'aurez pas ce coeur-là.
          A. Je l'aurais.
          S. Vous vous moquez.
          A. Je ne me moque point.
                                                                         [ ... ]



      Le Malade imaginaire : (Acte 1, scène 5)

Toinette. Non, je suis sûr qu'elle ne le fera pas.
   Argan. Je l'y forcerai bien.
          T. Elle ne le fera pas, vous dis-je.
          A. Elle le fera, ou je la mettrai dans un couvent.
          T. Vous ?
          A. Moi.
          T. Bon !
          A. Comment, bon ?
          T. Vous ne la mettrez point dans un couvent.
          A. Je ne la mettrai pas dans un couvent ?
          T. Non.
          A. Non ?
          T. Non.
          A. Ouais ! voici qui est plaisant ! Je ne mettrai pas ma fille dans un couvent, si je veux ?
          T. Non, vous dis-je.
          A. Qui m'en empêchera ?
          T. Vous même.
          A. Moi ?
          T. Oui. Vous n'aurez pas ce coeur-là.
          A. Je l'aurais.
          T. Vous vous moquez.
          A. Je ne me moque point.
                                                        [ ... ]

Molière - auteur

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Les Fourberies de Scapin

Les Fourberies de Scapin
Molière

      Commentaire et Impressions :

  C'est la première pièce de théâtre que j'aie lu ; et je ne m'attendais pas à cela. Je pensais en effet qu'il était plus difficile d'en lire, alors qu'en réalité, cela reste assez simple. Concernant la pièce elle-même, je l'ai trouvé assez drôle avec une histoire simple à comprendre qui ne prend pas la tête.
  Il y a, comme dans Candide, quelques coïncidences assez grosses. En effet, Octave aime Hyacinte, qui est la soeur de Léandre, et Léandre aime une inconnue, qui, à la fin se trouve être la soeur d'octave, ce qui est totalement improbable. Quant aux fourberies de Scapin, je n'y aurais jamais songé (je dis cela en tant qu'âme innocente ...). En même temps, je ne connais personne d'aussi naïf que Géronte et Argante.


      Résumé :

  Octave et Léandre sont dans de sales draps à cause de leurs bêtises. Lorsque leurs pères reviennent, Scapin essaie de les sauver avec ses fourberies. Découvrant la vérité, tout le monde se réunit autour du Scapin soit disant mourrant, se faisant par tous pardonner sans condition, et ce grâce à une autre fourberie.


      Quelques citations :

  "Ce n'est pas moi qui veux que vous ayez fait, mais qui demande ce que c'est que vous avez fait".

  "la colère de mes maîtres, aux réprimandes, aux injures, aux coups de pied au cul, aux bastonnades, aux étrivières".

  "Il est vrai que tu es maître de tes épaules".

  "Ah ! Toi faire le trole".


      L'Auteur :

  Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, est né le 15 janvier 1622. Il étudia à Paris puis à Orléans où il obtint sa licence de droit. Il est alors avocat pendant cinq ans.
  Il fonda ensuite l'Illustre Théâtre avec Madeline Béjart et Armande Béjart, dont il eut trois fils. Ayant des problèmes avec la justice parisienne, le Théâtre fit une "tournée" en France. Quinze ans après, ils reviennent à Paris et deviennent troupe du Roi.
  Souffrant d'une maladie des bronches, Molière mourrut lors d'une représentation du Malade imaginaire, le 17 février 1673.


      Principales Oeuvres :

  Tartuffe (1664)
  L'avare (1668)
  Le bourgeois gentilhomme (1670)
  Les fourberies de Scapin (1671)

Molière - auteur

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La Vénus d'Ille

La Vénus d'Ille
Prosper Mérimée

      Commentaires et Impressions :

  J'ai préféré ce récit à celui de Tamango, car, dans la Vénus d'Ille, il y a un certain suspense qui est tenu jusqu'au bout. C'est le cas de le dire, puisque la raison de ces évènement étranges n'ait en réalité jamais dévoilée, ce que je trouve très frustrant. Pour moi, c'est comme si je regardais que le début d'un bon film, et que je voyais même pas, ne serais-se que le début de la fin, le début de l'action résolutrice. Comme si ce n'était que le schéma initial avec ses péripéties et ... rien !
  Mais à part cela, l'histoire (où plutôt, le début de l'histoire, puisque cette histoire me semble n'être qu'un début) m'a bien plut. Certains personnages aussi m'ont fait rire par leurs actes irréfléchis. Donc, comme d'habitude, un bon livre, avec quelques détails que j'aurais changé (ou rajouté) si j'étais à la place de l'auteur.


      Résumé :

  Un archéologue parisien rend visite à un archéologue du Midi pour admirer une statue malfaisante, donnant la mort à tout ce qui est en trop. Ne sachant qu'en faire, la Vénus se fait fondre et devient cloche ...


      Autres Oeuvres :

  La Guzla (1827)
  Le vase étrusque (1830)

Prosper Mérimée - auteur

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Zadig

Zadig ou la Destinée
Voltaire

      Commentaires et Impressions :

  J'ai apprécié ce "conte oriental et philosophique". Un peu moins cependant que "Candide", car il est moins drôle. On retrouve dans les deux textes des coïncidences assez "grosses" et des aventures très originales qui ne pourraient arriver qu'aux héros de ces récits.
  D'ailleurs, les deux personnages ont quelques différences assez importantes. D'abord, leurs buts dans l'histoire : Zadig veut retrouver Asarté, tandis que Candide ne fait qu'errer dans toutes ses mésaventures, sans vraiment vouloir retrouver sa Cunégonde (et il est déçu en la retrouvant). Ensuite, leurs capacités "intellectuelles" : Candide est tout simplement candide. Il est assez niais et croit un pauvre philosophe, alors que Zadig est plus intelligent, il réfléchit plus, ce qui fait aussi qu'il est moins cocasse.
  Bien que ce conte soit moins drôle, je penses que je le recommanderais quand même.


      Résumé :

  Un jeune babylonien, nommé Zadig, fait tout son possible pour trouver le bonheur, en passant par diverses drôles aventures.


      Quelques citations :

  "L'occasion de faire du mal se trouve cent fois par jour, et celle de faire du bien une fois dans l'année, comme dit Zoroastre".

  "Il résolut une nuit d'empoisonner la reine, et de faire mourir Zadig par le cordeau".

  "Il se figurait alors les hommes tels qu'ils sont en effet, des insectes se dévorant les uns les autres sur un petit atome de boue."

  "J'ai été condamné à l'amende pour avoir vu passé une chienne ; j'ai pensé être empalé pour un griffon ; j'ai été envoyé au supplice parce que j'avais fait de vers à la louange du roi ; j'ai été sur le point d'être étranglé parce que la reine avait des rubans jaunes ; et me voici esclave avec toi parce qu'un brutal a battu sa maîtresse".

  "elle se brûlait sur le corps de son mari".

  "il écarta à coups de sabre la populace qui osait l'outrager".

Voltaire - auteur

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Lettres de l'intérieur

Lettres de l'intérieur
John Marsden

      Commentaires et Impressions :

  C'est la première fois que je lis des lettres. Et je dois avouer que je n'étais pas très emballé, très transporté par cette lecture.
  La première partie surtout, avant que l'on sache qui est réellement Tracey. Avant cela, l'histoire me paraît assez niaise, des histoires de (plus ou moins) tous les jours. J'ai trouvé cette partie très décourageante pour avancer dans la lecture de ce lettres.
  Ensuite, la deuxième partie est plus captivante. Il y a de suspense, de l'action, et parfois du sang (dans les douches notamment ...). On est ici bien transporté dans les prisons pour mineurs.
  Mais la fin ... ! Ne pas avoir de nouvelles de Mandy. Même pas d'épilogue ou je ne sais quoi ! Je trouve ça frustrant. Je dirais même plus ! Offusquant ! On peut imaginer plusieurs scénarios. Son frère devient fou (encore plus) et tue sa(ses) soeur(s). Ou alors, peut-être que cette correspondance en est trop pour les gardiennes de la prison.
  Malgré une seconde partie qui m'a semblé intéressante, je reste déçu par la fin inexistante et par la globalité de cette ennuyeuse histoire.


      Résumé :

  Deux jeunes filles correspondent (racontent leurs vies) pendant près d'un an à leurs risques et périls ...


      Quelques citations :

  "Nos performances restent assez confidentielles (on ne casse pas des briques)".

  "On n'imagine pas un zoo sans gorille". (en parlant du frère de Mandy).

  "Un des petits vieux qui devait avoir quatre-vingt ans a flashé sur moi, il insistait pour avoir mon numéro de téléphone, etc ... ".

  "il ne s'est pas lavé les cheveux depuis la puberté ; possède un vocabulaire totalisant dix mots tous obscènes ; pense que Rambo existe en vrai et qu'il va lui passer un coup de fil n de ces jours pour l'inviter à participer à une mission". (en parlant d'un ami du frère de Mandy).

  "Il est devenu psycopathe".

  "Elle n'est pas là-bas pour avoir traversé en dehors des clous".

  "Personne ne sait plus quoi dire.
Papa : Je ne sais plus quoi dire".

  "et qu'une partie du personnel est à moitié humain".


      L'Auteur :

  John Marsden est né en Australie, dans l'état de Victoria, le 27 septembre 1950. Il étudia dans diverses grandes écoles pour être instituteur et écrivain.


      Principales Oeuvres :

  Tomorrow (série de romans)
  Lettres de l'intérieur.

John Marsden - auteur

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Les Larmes noires

Les Larmes noires
Julius Lester

      Commentaires et Impressions :

  J'ai bien aimé cette histoire. Et c'est rare que j'aime un texte sans que je ris une seule fois. Je trouve que l'auteur aborde très bien le triste sujet qu'est l'esclavage.
  Ce qui est intéressant (triste aussi), c'est que ce sont des faits réels qui ont inspiré Julius Lester. En effet, en 1859, il y eut réellement, en Géorgie, la plus grande vente d'esclaves des États-Unis. Les noms des esclaves et leurs prix sont également tous réels, tout comme certains personnages principaux, comme Pierce Butler.
  Je n'ai pas su identifier le genre de ce texte. C'est une sorte de roman narré toujours à la première personne du singulier (changement fréquent de narrateur), mélangé à quelque chose qui semble être du théâtre.
  Il est écrit dans la première interlude (Emma vieille), qu'une photographie ne peut pas faire ressentir les sentiments à celui qui la regarde.
  "Cette photo serait un mensonge".
  Je pense que c'est faux. Pour moi, si le photographe, mais aussi l'observateur, sont suffisamment sensibles aux élément les entourant, la photographie peut très facilement délivrer des sentiments, une position (un point de vue), un état d'esprit, voir même une atmosphère.
  Cependant, je ne sais pas si c'est seulement le personnage d'Emma qui dit cela, ou l'auteur Julius Lester.
  En tous cas, ce roman-théâtral ne m'a pas laissé indifférent.


      Résumé :

  Emma, jeune esclave dans une plantation, est séparée de sa famille. Avec Joe, ils retrouvèrent leur liberté, non sans mal.


      L'Auteur :

  Julius Lester est né en 1939 à Saint-Louis, aux États-Unis. Il a écrit une trentaine de livres et pas moins de deux cent critiques et essais. Avant de devenir professeur à New-York puis à l'université du Massachusetts, Julius Lester était photographe.

Julius Lester - auteur

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Astérix chez les Pictes

Astérix chez les Pictes
Jean-Yves Ferri

      Commentaires et Impressions :

  Mon avis sur ce trente-cinquième tome est assez mitigé je crois.
  Bien que je ne parle pas en tant que lecteur  passionné des aventures d'Astérix, je trouve ce volume assez original. Je ne dirais quand même pas que l'histoire est très recherchée, mais elle a son petit "effet".
  Les nombreux jeux de mots sont, comme toujours, très drôle. Par contre, certains sont si répétés qu'ils deviennent presque lourds, assez faiblards.
  Cependant, je suis très étonné par la réalisation des dessins de Didier Conrad. Ils sont si bine fait qu'on dirait que Uderzo est passé par là. Il a en effet corrigé certains dessins et a participé à la couverture.


      Résumé :

  Astérix et Obélix trouvent un Picte congelé (un peu comme le film Hibernatus). Ils firent ensuite tout leur possible pour le ramener dans son pays.


      Les Auteurs :

  Jean-Yves Ferri et Didier Conrad sont nés en 1959. Le premier, "dans une cabane au bord d'un champ d'avoine", le second, à Marseille.
  Ils sont tous les deux scénaristes et dessinateurs de bandes dessinées. Didier Conrad a notamment travaillé (et vécu) aux États-Unis pour quelques projets.

Jean-Yves Ferri - auteur
Didier Conrad

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Mateo Falcone

Mateo Falcone
Prosper Mérimée

      Commentaires et Impressions :

  Cette lecture est très mystérieuse. Je dirais que cette histoire l'est plus que la Vénus d'Ille.
  En effet, un père (un corse surtout) qui tue son propre fils pour l'honneur de sa famille est quelque chose de tout à fait inconcevable pour nous (pour moi en tous cas ...) à notre époque.
  La haine de ce père qui abat son fils assez sauvagement sans la moindre hésitation finalement est cependant très bien racontée par Prosper Mérimée. Cette fin sanglante est proportionnellement très courte par rapport au reste de l'histoire, très détaillée. Mais au moins, contrairement à la Vénus d'Ille, il y a une fin très claire et, en fin de compte, suffisamment détaillée pour comprendre le déroulement de la nouvelle dans son ensemble.
  En bref, une courte histoire parfaite pour gâcher un jour de vacances.


      Résumé :

  Mateo Falcone, extrêmement déçu par son fils, le tue sans la moindre pitié.


      L'Auteur :

  Prosper Mérimée est né le 28 septembre 1803 à Paris. Il étudie le droit, la philosophie, le piano et est polyglotte (français, anglais, grec, russe et arabe). Il fut finalement écrivain, historien et archéologue. Il rentra en 1830 à la garde nationale et en 1844, à l'Académie française. Souffrant d'asthme, il meurt le 23 septembre 1870 à Cannes, alors qu'il passait de nombreuses cures.


      Autres Oeuvres :

  La Vénus d'Ille (1837)
  Columba (1840)
  Carmen (1845)

Prosper Mérimée - auteur

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Un coeur simple

Un coeur simple
Gustave Flaubert

      Commentaires et Impressions :

  Quelle histoire ! Un départ plutôt correct dans la vie, mais une fin tellement triste. Cette vie qui pourrait presque être banale mais qui est tellement bien embellie (ou dramatisée) qu'elle paraît presque extraordinaire.
Le "tempo" est assez lent, permettant de se plonger très facilement dans de paisibles décors normands. J'ai en effet mis du temps le lire par rapport à sa petite épaisseur.
  J'ai beaucoup apprécié les personnages. Surtout "l'héroïne", la pauvre Félicité d'une nature très simple, d'abord soumise par sa maîtresse, Mme Aubin, jusqu'au moment où les deux sont les seules survivantes. Mme Aubin présente à ce moment là presque de l'affection et de la compassion (j'irai même dire comme mère et fille) jusqu'à ce qu'elle meure à son tour.
  C'était donc une très belle lecture, douce, fine, lente, et surtout triste.


      Résumé :

  Félicité, après une enfance compliquée, finit par servir Mme Aubin et ses enfants. Très dévouée, Félicité se remit très difficilement du décès des enfants. A partit de ce moment, tout le monde mourut à la suite, même son perroquet qui fut ensuite empaillé. Elle va finir par mourir seule, privée des quelques personnes qu'elle aimait.


      Quelques citations :

  "et l'on descendit devant le purin, sur le seuil même de la porte".

  "elle se crut folle, en apercevant des chevaux dans le ciel".

  "Il était mort immédiatement, et le chef avait dit : Bon ! Encore un !".

  "et, quand elle exhala son dernier souffle, elle crut voir, dans les cieux entrouverts, un perroquet gigantesque, planant au-dessus de sa tête". (dernière phrase du livre).


      L'Auteur :

  Gustave Flaubert est né le 12 décembre 1821 à Rouen. Son enfance est assez "sombre, avec peu de gaieté". A partir de 1825 (et pendant 50 ans), Julie est au service des Flaubert (nourrice puis domestique). Elle aurait servi de modèle pour Félicité. En 1825, Gustave rentre au collège royal de Rouen où il se passionne très rapidement pour l'écriture. Il se lie ainsi d'amitié avec de nombreux autres artistes.
  Après des problèmes de santé et financié, Gustave Flaubert meurt le 8 mai 1880.


      Autres Oeuvres :

  Mémoires d'un fou (1838)
  Madame Bovary (1856)
  Salambô (1862)
  Trois contes (1877)
  Bouvard et Pécuchet (1881)

Gustave Flaubert - auteur

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Candide

Candide ou l'Optimisme
Voltaire

     Commentaires et Impressions :

  J'ai adoré ce livre que ma soeur m'avait conseillé. La bêtise et la chance aussi de Candide, le personnage principal, m'ont beaucoup fait rire (j'ai relevé des passages dès les premières pages). Les coïncidences (je pense là à toutes les retrouvailles dans le monde entier avec des personnes que Candide croyait parfois mortes, notamment à la fin où presque tout le monde se retrouve sur les bords de la mer de Marmara) sont tellement "grosses", tellement nombreuses, tellement improbables, que cela donne un aspect tout à fait délirant à l'oeuvre. Aspect que renforcé par les moutons rouges plus ou moins volants des Andes.
  Malgré sa candeur, Candide se rend quand même compte, à la fin de l'histoire, de la réalité de la vie, et donc de l'absurdité des propos de Pangloss, aussi infondés eut-ils.

        
        Résumé :

  Candide, chassé du château du baron de Thunder-ten-tronckh pour avoir embrassé la jeune Cunégonde, se vit parcourir le monde pour retrouver sa belle, toute vieillie par ce qu'elle subit. Il arriva à Candide de nombreuseqs aventures et rencontres le menant jusqu'à Constantinople (aujourd'hui, Istanbul), où tout le monde se réunit pour vivre ensemble.


      Quelques citations :

  "M. le Baron [...], voyant cette cause et cet effet, chassa Candide du château à grands coups de pied dans le derrière".

  "cela lui composa quatre mille coups de baguette qui, depuis la nuque du cou jusqu'au cul, lui découvrirent les muscles et les nerfs".

  "Des cervelles étaient répandues sur la terre à côté de bras et de jambes coupées".

  "Candide fut fessé en cadence, pendant qu'on chantait".

  "Ce n'est pas main qu'il faut baiser, dit la vieille".

  "Si je vous montrait mon derrière, vous ne praleriez pas comme vous faites".

  "Mais je voudrais bien savoir pourquoi ma soeur est dans la cuisine d'un souverain de Transylvanie réfugié chez les Turcs".

  "Elle est laide, j'ai la bonté d'en faire ma femme, et tu prétends encore t'y opposer".


      L'Auteur :

  François-Marie Arouet, dit Voltaire, est né en France en 1694 d'une famille bourgeoise. En 1717, il fut emprisonné une première fois à la Bastille par le Régent. Il fut alors obligé de s'exiler en Angleterre, où ses nombreux travaux l'obligèrent de nouveau à s'exiler. Il est élu à l'académie françaises en 1746, séjourne à Berlin et s'installe à Genève.
  Il est ensuite, en 1778, accueilli triomphalement à Paris, rentre à la Comédie Française, avant de mourir la même année.


      Principales Oeuvres :

  La Henriade (1723-1726)
  Lettres philosophiques (1734)
  Zadig (1747)
  Micromégas (1752)
  Candide (1759)
  L'Ingénu (1767)

  Collaboration à l'Encyclopédie.

                                                                       
Voltaire - auteur

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